Chère lectrice, cher lecteur,
Je suis ravie de vous retrouver après la trêve de noël, prête pour de nouvelles aventures.
Fidèle à la tradition, je vous souhaite une merveilleuse année 2025. Pas de liste résolutions à énumérer ni de vision board à vous montrer en ce mois de janvier. Je n’ai fait ni l’une ni l’autre.
Bonjour,
Je suis Nathalie LONGEVIAL, romancière, éditrice externe et coach en écriture. Bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”. Nous accueillons aujourd’hui parmi les abonnés à la newsletter : Fatima, Irène, Brigitte, Jeff, Rosa et Laurence, Jan, Émilie, Magalie, Martine, Christel, Ruth, Emmanuelle, Isabelle, Martine, Françoise, Vanessa, Gretchen, Marylène, Laurence, Michèle, Abigail, Émilie, Arlène, Mathilde, Laura, Anne Sophie et Valérie.
Lundi, notre vie a repris son fil, après les premiers jours, lents et balbutiants. Il a fallu trouver une tenue qui ne soit pas un jogging, des chaussures pour remplacer les chaussons, et renouer avec le froid. Il a fallu ranger les guirlandes scintillantes, jeter la boîte de chocolats et effacer sur mes fenêtres de la cuisine le sapin de noël que j’y avais dessiné.
Janvier est parfois vécu comme un mois terne et triste, consécutif à un trop plein de gaieté et de fête. Pour d’autres, il est excitant, et pas uniquement pour cause de soldes. Moi qui aime les débuts, il est toujours source d’excitation. Bien sûr qu’il y aura des couacs, des nids de poule au milieu de la route, des montagnes qui barreront le chemin et des rivières glacées à franchir. Bien sûr que tout ne sera pas rose, ou calme comme un lac qu’aucun vent ne vient rider, bien sûr que l’actualité ne nous laissera que peu de répit et que nous en serons bouleversés. J’ignore dans quel état d’esprit vous abordez l’année, si vous êtes comme un gouffre qui se remplit ou comme un nuage qui passe. Mais, j’ai une idée à vous soumettre. Si cette année, on décidait de la façon dont on regarde les douze mois qui s’annoncent ? Et si on cherchait la beauté, la joie, la gentillesse, plutôt que de nous arrêter sur la folie du monde, les bassesses et les turpitudes ? Et si on coloriait notre vie en rose (tout autre couleur de l’arc en ciel fonctionnera) ? Et si on essayait d’être juste, d’être l’équilibre, d’être la lumière ? Et si l’on tirait vers le haut les gens qui nous entourent, plutôt que de leur appuyer sur la tête pour paraître plus grand ? Et si on s’entraidait, et si on s’écoutait (dans le sens inverse, ça sera mieux) ?
Pour ma part, j’attends 2025 de pied ferme, l’excitation nichée au bout des doigts (j’ai failli écrire “au creux du ventre”, mais ça aurait inévitablement envoyé un mauvais signal). Mon impatience est réjouissante car j’attends ce moment depuis un an (cinq ans et demi suis-je tentée d’écrire). Tout du moins sur le plan professionnel parce que je crains que cette année ne puisse pas rivaliser avec 2024 et tous ses bonheurs intimes (même s’il y eut une ou deux grandes marées). 2025 sera la concrétisation de plusieurs années de travail, de recherches, de combat, mais aussi de courage à aller chercher le meilleur et à me remettre au travail sans faillir.
Dans la vie d’une écrivaine, la parution d’un roman est un moment important. Ma série qui se déroule à Héyo a vu la naissance en novembre dernier de son nouvel opus La maison sur la place. En écrire un deuxième, alors que Rendez-vous à Héyo rassemblait plusieurs milliers de lecteurs, était un risque. On dit souvent qu’écrire un roman après un succès est difficile parce qu’on a quelque chose à perdre. J’ai pris le risque et l’accueil qui lui a été réservé m’a réchauffé le coeur. Recevoir des petits mots via Instagram, des mails, des étoiles et des commentaires sur un site de vente en ligne, est toujours pour moi source d’étonnement et d’émotion. Savoir que mes héroïnes ont su toucher le coeur des lecteurs ou que leurs aventures les ont fait vibrer, ça n’a pas de prix. Enfin, si, ça en a un, 15,99 euros pour un broché, et 2,99 euros pour le roman au format numérique.
Trêve de plaisanterie.
Certains livres s’écrivent rapidement. Ils jaillissent presque en quelques mois, et ce fut le cas pour La maison sur la place. D’autres ont besoin de temps. Ils nécessitent de nombreuses lectures et relectures par différentes lectrices. Elles ont toutes un rôle fondamental dans ma vie et je les remercie de leur dévouement (si, si, il s’agit de ça : lire un premier jet non corrigé est parfois bien compliqué). La première de toutes, Marie-Aline, est chargée de me dire si, en gros, l’histoire fonctionne ou pas et ce qui lui a manqué. Ma maman, si elle aime ou pas (et oui, parfois, elle n’aime pas). Les autres vont pointer le doigt sur des redites ou des manquements, vont me permettre d’aller au fond des choses et de gratter là où ça fait mal. Pour mon prochain roman, il y aura eu Isabelle, Frédérique, Valérie mon acolyte du vendredi, et surtout Marceline, qui m’a remise au travail manu militari en juin 2023. Si elle ne l’avait pas fait, je serai encore en train de chercher à comprendre ce qui clochait dans mon texte, malgré les retours encourageants des éditeurs, toujours assortis d’un “mais”.
J’écoute tout ce qu’elles me disent. Je ne prends jamais la mouche, ou vraiment rarement, je sais qu’il s’agit toujours (toujours) d’améliorer le texte. J’ajoute. J’enlève. Je peaufine. J’envoie à nouveau. Je retravaille. Et, je croise les doigts.
Celui qui paraitra en mars aura mis cinq ans et demi avant d’exister (je vous assure que le demi compte). C’est un roman auquel je tiens énormément. Il mixe tout ce que j’aime dans la littérature : la vérité et la fiction, le passé et le présent, la douleur et la joie. Avant que vous puissiez le trouver sur les tables de vos librairies, il y aura son lancement, prévu dans un mois tout pile, dans une grande salle parisienne, lors duquel j’en lirai quelques passages. Je frétille d’impatience tout en sentant mon stress s’accrocher à mes mollets prêt à croquer mon ventre.
Mais, tout va bien se passer. Il suffit d’en être convaincu. Tout va très bien se passer et ça va être formidable. J’en suis convaincue.
Il reste au roman quelques petites semaines pendant lesquelles les personnages sont encore à moi. Dès qu’ils seront prêts, je les prendrai une dernière fois dans mes bras, et vous les confierai. Ils le méritent.
Je vous embrasse,
Nathalie
Les voeux que vous vous souhaitez
Claude : de la tranquillité, de la tendresse, de l’apaisement, de l’accompagnement.
Céline : une année douce et pleine de jolies surprises.
Célia : De l'apaisement 🕊
Isabelle : Que dire quand le temps file, quand la vie s'effiloche...Et bien justement en goûter et en savourer chaque minute chaque seconde pour ne laisser échapper aucun des grains de sable qui glisse au bas du sablier.
Olivia : D'être aussi rayonnante que toi :)
Christine : je voudrais mieux communiquer avec mes enfants adultes, car ne pas y parvenir me fend le cœur… J’espère que ce sera possible, en tout cas je ferai tout pour ! 🤞💕
Géraldine : Pour 2025, je me souhaite un nouveau travail et des rires avec tous ceux que j’aime.
Très bonne année de nouveau Nathalie ! Quel teasing j’ai hâte de te lire ! Et oui célébrons la beauté !
Bonne année de nouveau Nathalie ! Oui levons les yeux, plus haut, plus loin et cherchons la beauté. J’ai hâte de lire ton prochain roman, tu m’as donné l’eau à la bouche ! Je t’embrasse. Valérie