Il faut que je vous raconte.
Il y a deux semaines, j’ai répondu à une newsletter à laquelle je suis abonnée depuis sa création. J’étais abonnée au blog de cette autrice avant qu’elle ne le ferme. Après quelques errements, je l’avais retrouvée sur Instagram (et paf, je m’étais abonnée dans la foulée). J’ai acheté son premier livre Un cancer pas si grave dès sa sortie et je ne vais pas tarder à m’offrir son deuxième : L’âge bête. Bref, de là à dire que j’étais fan, vous conviendrez qu’il n’y avait qu’un pas. Vous avez peut-être reconnu de qui je parle …. Géraldine Dormoy.
Donc, j’ai répondu à la newsletter dans laquelle elle nous invitait à lui envoyer des liens de personnes inspirantes. C’était compliqué de lui envoyer son propre lien donc j’ai fait différemment. Je lui ai expliqué que tout récemment j’avais eu envie, moi aussi, de me mettre à la newsletter. Vous noterez mon grand sens du timing : un an après tout le monde, alors que vous êtes déjà abonnées à dix-huit newsletters que vous n'avez plus le temps de lire, j’étais enfin prête à me lancer. Enfin, me lancer… c’est un bien grand mot. Disons que j’avouais que j’aurais aimé en écrire une.
Géraldine m’a répondu à son tour (en vérité entre le “Géraldine” et le “m'a répondu”, il y a plein de hiiiiii, mais vous ne pouvez pas les entendre). Par la suite nous avons papoté d’inspiration, de nos promenades dominicales (les siennes sont digestives, les miennes post-sieste) et à la fin du mail, elle m’a dit (enfin, elle l'a écrit, mais vous avez saisi l'idée) : « Ne réfléchissez pas trop à votre newsletter, elle est déjà prête dans votre tête, ça se sent, lancez-vous, vous trouverez votre chemin au fur et à mesure ;) (je l'avais tutoyé (vous constaterez mon degré de dinguerie,) elle me vouvoyait, mais bon, on ne va pas chipoter)
Alors, voilà, je me lance. Je ne sais pas si je vais trouver chaque semaine quelque chose à vous raconter. Je ne sais pas non plus si je vais tenir la distance (j’ai un problème avec les rendez-vous réguliers et je préfère écrire quand les mots me coulent des doigts comme le disait Christian Bobin), mais je promets d’essayer. Je ne sais pas quel jour je vais vous l’envoyer : le lundi pour bien commencer la semaine ? Le mercredi, jour des enfants ? Le vendredi pour clôturer la semaine ? J’ignore si ce que j’ai à raconter dans un format court peut trouver un écho en vous, si la Quinquapower ça vous parle, si ce qui m'inspire vous inspirera aussi, si l’écriture vous intéresse, si mes centres d’intérêt seront aussi les vôtres, si ce qui me fait mourir de rire, vous fera le même effet ou si mes coups de gueule vous feront fuir.
Il reste encore la peinture à poser sur les murs, à à accrocher une toile ou deux, à allumer quelques bougies et déposer un plaid tout doux sur le canapé. Il me reste à trouver mes marques, mais, je promets de m’améliorer.
Il parait que vous pouvez répondre à ma newsletter. Me dire quel jour vous préférez que je l'envoie par exemple, à quelle heure, si vous êtes plutôt du matin ou plutôt du soir, quel sujet vous aimeriez me voir aborder, connaître ma fascinante vie d'auteure inconnue, apprendre les mille et une raisons de ne pas écrire un roman, débusquer mes questions sans réponse, mes expériences folles (saviez-vous que j'avais essayé le body-jam ?)Bien sûr je vous répondrai à mon tour, mais on va pas se cacher que si ça ne fonctionne pas, je serai totalement incapable de régler le truc.
Voilà, voilà, c’était l’histoire du numéro 1 de ma newsletter. C’est parti !
À très vite, je vous embrasse.
Nathalie
PS : si vous recevez cette première Newsletter sans vous y être abonnée au préalable, c'est normal. C'est que l'on s'est déjà écrit via mon blog ou par mail. Si vous ne souhaitez pas la recevoir, il suffit de cliquer sur “Se désinscrire” en dessous.
Lu cette semaine
Cris de Laurent Gaudé. À haute voix. Parce que c’est au programme de la troisième et que Mister T (mon plus jeune fils, déficient visuel) doit le “lire”. Ce roma n’existe pas en version audio, alors je m’y colle. “C’est vraiment triste, non ?” m’a-t-il demandé. C’est effectivement tragique. Surtout quand on le lit à haute voix. Des phrases courtes, percutantes, comme les obus, des répétitions, comme autant de balles. Des mots choisis qui touchent en plein coeur. Un roman choral où se côtoie la bestialité, la compassion et l'héroïsme de ceux de 14.
En boucle
J’aime beaucoup les cover et j’écoute celle-ci plusieurs fois par jour en ce moment : C'est l'histoire d'un amour. Je ne m’explique pas pourquoi je suis capable d’écouter un morceau des dizaines de fois au risque de faire hurler les gens qui vivent avec moi et, du jour au lendemain, je ne l’écoute plus jamais. Ça vous fait ça, vous aussi ?
En vrac et pas dans l’ordre
J’ai proposé à une amie de corriger son prochain roman qui doit paraitre au premier trimestre 2023. Elle a accepté et en même temps, elle m’a ouvert une porte. J’adore ça : me plonger dans ses mots, déceler sa musique, la faire réfléchir sur un passage, l’amener à approfondir le texte à “mettre les mains dans le cambouis” et à faire émerger le supplément d’âme. Je crois que je viens de rajouter une corde à mon arc.
Question de la semaine
Qu’avez-vous gagné cette semaine ?
Tous les moments m'iront ! J'aime bien ces petits morceaux de vie qui donnent l'impression de pénétrer un peu plus dans le cercle de la personne qui les écrit, un peu comme quand on découvre une nouvelle amie 🤩
Quand tu veux, l’essentiel c’est de retrouver ta plume toutes les semaines! Et ça c’est la bonne nouvelle!!