Tu as pensé que tu allais passer au travers du bilan de l’année ? Eh bien non! Le voilà …
Globalement, je n’aime pas les années impaires, c’était donc mal parti avec toi, mais en me posant un peu, je me suis aperçue que j’avais aimé 1995, 1999, 2007 et 2011 alors pourquoi pas 2023 ? Oui, pourquoi pas ?
C’était mal barré quand même, parce qu’en juin, j’ai appris que j’allais devenir grand-mère. J’étais super contente, je ne vais pas dire le contraire, je crois même que des larmes me sont montées aux yeux. Mon bébé allait avoir un bébé ! Mais quand même, il me faisait un sale coup : me reléguer au rang de grand-mère, c’était un peu fort ! J’ai rencontré la petite fée il y a tout juste dix jours et pour l’instant, je ne sais pas grand-chose du rôle que je vais jouer dans sa vie, mais je vais apprendre. C’est quand même plutôt chouette d’avoir quelque chose de nouveau à découvrir.
C’était quand même mal barré, parce que j’avais à nouveau rejoint l’écurie des auteurs auto-édités avec Rendez-vous à Héyo, sorti le 12 juin. Sans trompettes ni fanfare… enfin, à part les miennes et je dois dire que ce fut une surprise. De celles censées te faire croire que tu as trouvé ton chemin, que tu es au bon endroit, même si tu as toujours l’espoir de franchir la barrière pour rejoindre une autre écurie. En à peine trois mois j’avais atteint mon objectif, en quatre je l’avais allègrement dépassé. J’ai d’ailleurs été contactée par une maison d’édition… wait and see …
C’était quand même mal barré cette histoire de salons du livre et de dédicaces en librairie sans maison d’édition surtout que j’avais décidé de ne postuler nulle part. Mais bon, faut croire qu’un ange gardien viellait au grain et qu’il a su mettre sur ma route les bonnes personnes.
C’était quand même mal barré de passer une année de plus dans la solitude de l’écriture. Bien sûr, j’avais toujours mon amie Valérie à qui parler le vendredi entre midi et deux, mais bon, elle à Paris, moi à Bayonne, c’est compliqué pour les besoins urgents. Alors, à quelques jours de la fin de l’année, nous avons monté un gang de filles qui lisent et écrivent en pays basque, Les Drôles de dames (je suis Sabrina). Si vous voulez en être, vous savez ce qu’il vous reste à faire (sachant que de notre côté nous sommes quatre, qu’il nous reste tout à faire et que nous n’avons aucun Charlie, en 2023 plus besoin de lui, ça on l’a bien compris).
C’était quand même mal barré avec toi, 2023, parce qu’au mois de mai, mon accompagnement d’autrices lancé en février n’avait toujours pas décollé. C’était pas bien grave, mais ça représentait un challenge que j’avais à coeur de relever. Même si Hubert s’était empressé de me dire que si je ne parvenais pas à faire accepter mes romans en maison d’édition, c’est parce qu’il y avait des problèmes avec eux, alors, comment je pensais arriver à accompagner des autrices ? Hein, comment ? Ma fille lui a répondu, c’est stupide ce que tu dis, ça voudrait dire que les entraineurs de sport ne sont pas légitimes parce qu’ils n’ont jamais joué en ligue 1… Et puis mai est arrivé et avec lui, deux premières autrices, puis quatre autres à l’automne, il y a maintenant une liste d’attente. J’ai poursuivi mes ateliers d’écriture dans la joie et la bonne humeur, mais je n’ai réussi à lire aucun livre (édité, je veux dire) depuis octobre.
C’était quand même mal barré d’arriver à capter des lectrices avec une ligne éditoriale de newsletter aussi foutraque et éclectique. Pourtant, je suis fière de n’avoir jamais utilisé de joker (j’étais à deux doigts de le faire aujourd’hui, mais Hubert m’attendait au tournant et je ne voulais pas lui faire ce plaisir). From Baiona with Love est toujours là, fidèle au poste dans votre boîte mail chaque vendredi à 16h (et quelques)(enfin, beaucoup de et quelques aujourd’hui). Elle m’a permis de faire de belles rencontres et d’apprendre quelques leçons aussi. Un immense merci à celles qui commentent, partagent, celles qui soutiennent mon travail et m’encouragent.
C’était quand même mal barré avec toi, 2023 parce que j’atteignais un âge plus proche des sexygénaires que des quinquas. 55 serait-il un chiffre magique ? Je n’en sais rien, il a encore sept mois pour me montrer ce qu’il a dans le ventre. Sept mois pour faire preuve d’audace, c’est pas si mal.
C’était quand même mal barré 2023 avec tout ce qu’il se passait dans le monde, pourtant la légèreté qui devait présider mon année a fait correctement son travail. Pour 2024, j’hésite entre joie et audace, vous choisirez quoi ?
Bonnes fêtes de fin d’année et à l’année prochaine, des bisous 😘
L’année des copines
Amal : De 23 je garde de belles rencontres dont tu es, des retrouvailles et une leçon : ne jamais dire à quelqu’un qu’il se trompe.
Marie Aline : 2023 pour moi , peu de choses à garder si ce n’est un passage au collège réussi et toujours dans la bonne humeur. ☀️
Christelle : De 2023 je retiendrai cette sensation de liberté, et nos escapades, il y avait longtemps que nous n’avions pas autant « bougé »
Cécilia : Je garderai de 2023 un cheminement personnel intense, épuisant émotionnellement, mais je sais que je suis désormais enfin sur MON chemin, pas celui qu’on voulait me faire prendre. ALLELUIA 🙏🏼
Merci de nous régaler avec tes livres et ta newsletter. Je te souhaite une très belle année 2024.
Merci pour ta news letter que j’apprecie toujours, meme si je ne prnds pas toujours le temps de te le dire . Celle d’aujourd’hui me pousse a relire 2023 ... franchement, je ne sais pas trop quoi en dire . Je vais y repenser dans les jours a venir. Je te souhaite une année 2024, pleine d’audace , de nouvelles rencontres , de projets aboutis et d’autres lancés, d’enthousiame et d’ecriture . Je t’embrasse .