Chère lectrice, cher lecteur,
J’espère que vous allez bien en ce lundi matin et que vous ne m’en voudrez pas d’avoir manqué notre rendez-vous hebdomadaire de vendredi dernier. Faut dire que j’ai à nouveau mal à l’épaule. Comme l’an dernier. Un mal psychosomatique, me demanderez-vous ? Oui très certainement, mais un mal tout même, que je vous répondrai, mal, qui heureusement, ne m’a pas empêché de participer à la formidable rencontre dédicace de samedi dernier à la librairie créative de Marie : Mari’bouts.
Bonjour,
Je suis Nathalie LONGEVIAL, romancière, éditrice externe et coach en écriture. Bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”. J’écris ici en one shot, c’est-à-dire sans relecture. C’est un exercice très différent de celui d’écrire des newsletters en ayant un programme de publication. Ici, j’écris ce qui me passe par la tête à l’instant T. Il reste peut-être des fautes ou des coquilles, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.
Car oui, j’ai eu la chance de participer à l’une des rencontre-dédicace les plus émouvante qui soit, puisque je suis retournée au village de Doro et Crescencio avec Patrick. Nous y avons retrouvé sa cousine, sa petite cousine et ses enfants, des amis de vieille date venus me faire une surprise, une amie de ma fille, des villageois, des descendants de résistants, des gens venus de loin ou d’à-côté.
En balade dans le village, j’ai découvert leur maison et j’ai rencontré des gens qui les ont connu à leur arrivée en France. Je ne sais pas si ça arrive souvent qu’un écrivain fasse la rencontre de ses héros, mais quelle intensité.
J’ai présenté le roman à un public venu nombreux et j’ai signé quantité de livres (ça ne m’était jamais arrivé d’en signer autant en trois petites heures). Au fil de leur passage, les lecteurs (certains avaient déjà lu le roman) ou futurs lecteurs m’ont raconté des anecdotes sur leur vie, le silence qui entoure l’arrivée en France de leurs parents ou grands-parents, sur l’adolescence d’Aurorín et Crescencia. Il y était question du solex de Crescencia, de goûter de quatre heures chez Doro, de crâne rasé pour aller au lycée, de l’amour d’Aurorín pour sa mère, chacun y allant de son anecdote sur les membres de la fratrie engendrée par mes héros.
Quelqu’un m’a dit que j'avais tellement bien raconté les personnages que le temps de la lecture, ils les avaient retrouvés, ils étaient là, devant leurs yeux. “Et merci encore” m’a glissé à l’oreille une amie d’Aurorín, les yeux remplis de larmes en me serrant les mains.
Ce matin, pour une interview on m’a demandé “que laisserez-vous de votre passage sur terre ?” J’ai répondu quatre enfants magnifiques et l’histoire écrite de leurs aïeuls.
Ce livre m’aura fait vivre de belles aventures, j’espère qu’il vous emportera aussi.
Je vous embrasse
Nathalie
PS : ce n’est pas le sujet que je voulais aborder vendredi, puisque je voulais vous parler des personnes toxiques qui pullulent sur les réseaux et (malheureusement) dans la vraie vie, et puis je me suis dit, qu’ici je ne voulais que du beau et du gai. Pour la toxicité, les drama et les manipulateurs, on verra une autre fois ;)
Un tango pour Doro est toujours disponible chez votre libraire préféré ou en commande.
Comme j’aurais voulu venir! Je suis en plein tango. J’espère pouvoir te croiser un jour. En attendant, bravo encore!
Je suis en Espagne pour 2semaines et comme je regrette de ne pas m’être procuré un tango pour Doro pour le lire ici ! Ce sera chose faite en rentrant, tous les retours de lecture me donnent trop envie de le lire