Dis, à quoi ça sert ?

Déambulation poétique

Bonjour et bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”.

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Avant toute chose, je voudrais remercier mes tous nouveaux abonnés de s’être joints à nous. Dans cette newsletter, vous trouverez un peu de poésie, deux ou trois coups de gueules, des bribes de textes en cours, des modes d’emploi, des exercices et tout mon coeur.

N’hésitez pas à commenter : je serai ravie de vous lire et de vous répondre. Partagez la newsletter si vous pensez qu’elle peut être plaire à d’autres.

Parfois, mon … activité (voyez comme j’ai encore des difficultés à employer le mot métier) me pousse à déambuler autour d’une question. Souvent, je le fais à travers une liste. Il y a les “où va … quand…” (où va le sommeil quand on ne dort pas ? Où va l’amour quand il ne le veut plus ?) Les “je me souviens”, ou les “jusqu’à quand ?” (jusqu’à quand dure la patience…). Il y a aussi les listes de choses évanescentes, des choses roses ou des choses que l’on perd.

Récemment, alors que je me posais des tas de questions au sujet de ce que je pouvais ou pas vous dire dans la newsletter, une amie m’a écrit : “tu es une écrivaine et donc tu peux parler de ce que tu veux et comme tu le veux. La news c’est ton espace de liberté. Pas d’éditeur, pas de performance. Tes lecteurs ont envie d’intime et de sourire, s’instruire un peu, se divertir et lire du beau”.

Je ne sais pas si c’est amusant, je ne pense pas que vous appreniez grand-chose, mais j’ai le secret espoir que vous trouviez ça joli, que ça vous divertisse et que ça vous parle. Écrire une liste ce n’est pas écrire une newsletter, je le sais bien, mais j’avais envie de vous partager celle-là, parce que je la trouve poétique et qu’il en faut, de la poésie dans ce monde qui a tant besoin qu’on le réenchante.

À quoi ça sert les vacances ? À regarder le temps qui passe.

À quoi ça sert le passé ? À construire le présent.

À quoi ça sert les souvenirs ? À se protéger.

À quoi ça sert les rêves ? À grandir.

À quoi ça sert les insomnies ? À refaire le monde.

À quoi ça sert la nostalgie ? À se réchauffer.

À quoi ça sert la musique ? À faire danser les silences.

À quoi ça sert les promesses ? À croire en l’avenir.

À quoi ça sert d’apprendre ? À ne pas vieillir trop vite.

À quoi ça sert les amis ? À pleurer un bon coup.

À quoi ça sert le silence ? À parler avec les étoiles.

À quoi ça sert la nuit ? À attendre le jour.

À quoi ça sert le dimanche soir ? À voyager dans nos souvenirs.

À quoi ça sert les larmes ? À nettoyer ta peine.

À quoi ça sert le vent ? À te porter du bon côté

À quoi ça sert d’avoir peur ? À flirter avec le danger.

À quoi ça sert les sourires ? À ensoleiller le monde.

À quoi ça sert la patience ? À te regarder grandir.

À quoi ça sert les cauchemars ? À savoir d’où l’on vient.

À quoi ça sert les questions ? À commencer à écrire.

À quoi ça sert d’écrire ? À exorciser les maux.

Les “à quoi ça sert” des copines : (certaines réponses sont de moi, d’autres pas…)

Amal : À quoi ça sert les amies ? À savoir qui on est.

Virginie : À quoi ça sert les sentiments profonds ? À ne pas rester à la surface.

Véronique : À quoi ça sert le silence ? À écouter plus fort encore.

Nathalie : À quoi ça sert de parler ? À poursuivre le chemin.

Aurélie : À quoi ça sert de regarder le temps qui passe ? À savoir où l’on va.

Isabelle : À quoi ça sert de lire des newsletters ? À écrire sa vie.

Marie : À quoi ça sert d’écrire ? À répondre et comprendre, encore et encore et recommencer.

Ariane : À quoi ça sert la photo ? À raconter en lumière.

Aurélie : À quoi ça sert d’aimer ? “À nous donner d’la joie avec les larmes aux yeux” - Edith Piaf

Isabelle : À quoi ça sert la mort ? À rejouer une autre fois.

Béatrice : À quoi ça sert d’être prudent ? À ralentir la vie.

Claude : À quoi ça sert la colère ? À accepter.

Marie Aline : À quoi ça sert de réfléchir ? À mieux dormir.

Aurélie : À quoi ça sert de limiter ses sentiments ? À limiter la prise de risques, quitte à se priver du sentiment d’être vivant ?

À vous !

La jolie photo est de Ariane Longevial

Je vous embrasse, à la semaine prochaine !