Chère lectrice et cher lecteur,
En vous écrivant cette newsletter, j’en suis à la troisième. Les deux premières sont terminées et tout à fait abouties. Je les aime bien et elle reflète parfaitement mon état d’esprit. Pourtant, lorsque j’ai posé les deux points finaux, j’ai su que je ne les publierai pas. Pas aujourd’hui en tout cas.
Bonjour,
Je suis Nathalie LONGEVIAL, romancière, éditrice externe et coach en écriture. Bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”. J’écris ici en one shot, c’est-à-dire sans relecture. C’est un exercice très différent de celui d’écrire des newsletters en ayant un programme de publication. Ici, j’écris ce qui me passe par la tête à l’instant T. Il reste peut-être des fautes ou des coquilles, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Nous accueillons aujourd’hui parmi les abonnés à la newsletter : Solveig, Mari, Simone, Celine, Elisabeth, Stéphanie, Sam et Françoise.
Si vous me suivez sur les réseaux, vous êtes parfaitement au courant de tout ce qui m’est arrivé de fabuleux, le week-end dernier, au Festival du livre de Paris (que des trucs incroyablement chouettes), et tout au long de la semaine. Inutile donc de revenir dessus. Si ce n’est que j’ai croisé des gens que je connaissais et qui ont fait semblant de ne pas me reconnaître quand je leur ai souri. Des gens que je ne connaissais pas mais qui m’ont souri et des gens qui n’en ont eu rien à faire de ma petite personne et me l’ont bien montré. Mais surtout, surtout, j’ai eu droit à plein de câlins ;)
T’es sûre là ?
Non tu as raison, je ne suis pas sûre que cette newsletter soit à nouveau la bonne.
Peut-être devrais-je vous parler de la charge mentale que causent les préparatifs des épreuves anticipées du bac (le français, quoi). Je dois dire qu’elle en train d’atteindre son paroxysme, car mon dernier fils étant déficient visuel, les choix sont compliqués et les textes du ministère peu clairs. Vous allez me dire que rien n’est clair de toute façon dans l’administration, alors pourquoi la situation de gamins en situation de handicap le serait-elle ? Vous aurez bien raison. Qu’est-ce qu’on s’en fiche après tout ? Pourquoi auraient-ils le droit de rêver à atteindre des niveaux élevés ? Pourquoi les y accompagnerait-on ? Ils n’ont qu’à se démerder. Point barre !
Tu ne serais pas en colère ?
Alors, non, en vérité je ne suis pas très en colère. Je suis simplement particulièrement agacée. Agacée que les choses changent d’un jour à l’autre, selon la force du vent et la personne avec qui l’on parle. Agacée qu’on parte sur une idée et qu’on l’abandonne trois jours après. Agacée que tout le monde ait son mot à dire, sauf le principal intéressé. Heureusement, à bout de souffle, quand on a l’impression que la seule solution qui reste, c’est de se rouler en boule et d’attendre que ça passe en chialant (oui, j’avoue, j’ai été tentée), on tombe sur des gens bienveillants qui essayent de mettre un peu de clarté dans le processus.
PS : Je n’avais aucun souvenir d’un quelconque stress quand il s’est agi de passer mon propre bac …
Et quoi d’autre ?
Toute la semaine j’ai essayé de modifier les rubriques de La maison sur la place sur Amazon. Je vous explique. En gros, quand on autopublie un texte sur Amazon, on doit le ranger dans des catégories. Jusque là, rien d’anormal. Quand je regarde mon interface, je vois bien que je l’ai rangé dans Littérature / Littérature sentimentale / Comédie romantique. Si vous l’avez lu, vous serez d’accord avec moi que ça lui convient plutôt pas mal. Eh bien, si vous allez voir dans le site de vente Amazon, il est rangé en littérature érotique et littérature humoristique érotique. Voilà, voilà, voilà…. (je vous laisse aller vérifier …) Bref. Les lectrices qui cherchent de la littérature érotique trouveront que ce bouquin c’est de la daube parce qu’il n’y a pas de c*, celles qui cherchent une comédie romantique réfléchiront à deux fois avant de l’acheter, puisqu’il est classé en érotique… Ok, c’est amusant, mais quand ça dure, c’est un peu rageant parce que du coup, ce pauvre bouquin est complètement sorti des radars, malgré ses très bons retours.
Bon sinon,
Sinon, bientôt, je vous présenterai Ginette, une petite chatte toute jolie et toute mignonne. Son prénom est encore en phase de recherche, mais j’aimerais lui trouver quelque chose d’amusant.
Ça va faire cinq ans qu’Igor s’est fait écraser au sortir du confinement et jusque là, nous n’avions pas voulu retenter l’aventure. La route trop proche, la tristesse, tout ça, tout ça, mais allez savoir… Ginette m’a tapé dans l’oeil !
Allez, je ne vous dis pas à la semaine prochaine (à moins qu’il se passe un truc de dingo) (genre mon roman va être adapté en série télé avec Brad Pitt et Julia Roberts)(ouais, y a quelqu’un qui m’a dit qu’il fallait rêver grand), parce que la semaine prochaine, ce sont les vacances !
Je vous embrasse (et bonnes vacances!)
Nathalie
Ursula c'est pas mal non plus
Trop hâte d’avoir des nouvelles de Ginette. Je succombe déjà 😻