En vrac et pas dans l'ordre #4
ou comment faire une newsletter avec pas grand chose à l'intérieur
Cette semaine, dans un monde idéal, c’est-à-dire rempli de licornes et de gentilles fées, je vous aurais averti d’un cadeau que je souhaitais vous faire : un calendrier de l’Avent un peu spécial grâce auquel vous auriez découvert le chapitre d’une Novella de Noël chaque jour du mois de décembre.
Bonjour,
Je suis Nathalie LONGEVIAL, romancière, éditrice externe et coach en écriture. Bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”. Nous accueillons aujourd’hui parmi les abonnés à la newsletter : Dorothée, Leslie, Joëlle, Annette, Nicolas et Dominique.
Mais vous n’êtes pas sans ignorer que mon ordinateur s’est suicidé il y a près de trois semaines, sans me laisser de lettre d’adieu, ni d’explications. Sont-ce les séries de bas étage que je regarde pour m’endormir qui lui ont donné la nausée ? Ou bien aurait-il préféré être l’ordinateur d’une photographe plutôt que celui d’une écrivaine qui le faisait vivre à un rythme effréné? Je n’en sais rien, la seule chose que je sais, c’est que je suis dans l’incapacité de publier ces textes.
C’est d’ailleurs la perte de cette nouvelle de Noël qui m’a le plus affectée. D’abord parce que c’était un véritable challenge, pour moi, que de réussir à écrire un texte aussi rapidement (j’avais mis un mois), ensuite parce que l’offrir à la lecture de façon totalement gratuite et sans l’avoir mille fois relu, représentait quelque chose de précieux pour moi. Mais aussi parce qu’il s’agissait d’un roman dit de Noël, chose à laquelle je ne m’étais jamais frottée, et pour terminer, parce que je me mettais en danger. En effet, en le proposant à des gens qui n’avaient jamais lu de mes livres, la critique serait peut-être acide, mais j’étais prête à l’affronter. Pas mon ordinateur.
Bref.
Sinon, je n’ai pas grand chose à vous dire :
Hier mon septième roman, La maison sur la place, est sorti en auto édition. Si vous êtes abonnée à la newsletter, vous avez dû recevoir une note à ce sujet. Dans la demi-heure qui a suivi, 5 personnes se sont désabonnées, je me demande bien ce qu’elles faisaient ici, pour le coup, j’espère ne pas vous avoir trop importunés avec tout ça, mais c’est un peu le jeu, non, que je fasse mon auto promo ? Personne ne la fera pour moi et je suis encore celle qui parle le mieux de mes textes. Quoi que… Quand je lis certains retours de lecture, je me dis que les lectrices en parlent drôlement bien. Bref. C’est toujours un peu fou ces moments où tout s’accélère, mais cette fois-ci, au réveil, j’ai été étrangement calme. Comme si tout cela était un non événement. La tension est montée au fil des heures, quand j’ai petit à petit reçu des photos de mon livre sur vos liseuses, signe que vous aviez répondu présents à mon appel à la visibilité.
Avant cela, j’ai eu la chance de passer quelques jours à Begur, sur la Costa Brava. Le programme y est immuable : repos, lecture, introspection, tête à tête avec l’amoureux et la mer, sangria y jamón. C’était une douce parenthèse qui nous a permis de respirer et de souffler et c’était bien. La vue y est toujours aussi fabuleuse et je ne manque jamais d’ouvrir un oeil au petit matin pour voir le soleil se lever depuis mon lit (oui, je sais, j’ai de la chance)
J’ai intégré un groupe d’atelier d’écriture au long cours avec pour cheffe des réjouissances Laurence Peyrin, une autrice que j’aime beaucoup. Je n’avais jamais osé franchir le pas (elle en organise depuis un ou deux ans) et j’avais trouvé des tas d’excuses. Cette fois-ci, grâce à Sophie Kenot, j’ai sauté à pieds joints dans ce qui me permet d’échanger avec d’autres autrices et peut-être de m’améliorer. En tout cas, j’ai adoré le premier exercice, vivement lundi !
Je suis allée voir Nora Hamzawi. Mon dieu que j’ai ri. Mais ri ! Je me suis retrouvée dans de nombreuses situations, si bien que mon mari m’a glissé à l’oreille “elle a des caméras chez nous, ou quoi ?” Mention spéciale pour le “comme tu veux” et pour le “calme-toi”, (il semblerait que mon mari ait fait une immense découverte) que nous ne disons plus de la même façon depuis. Un seul conseil : si vous avez l’occasion, foncez !
Et vous, quoi de neuf cette semaine ?
J’ai commencé ton nouveau livre. Je suis déjà très attachée à Rose. Passe un très bon week-end
❤️