C’est à croire que chaque troisième semaine de janvier, une malédiction s’abat sur la newsletter. Je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir vous raconter.
Tout a commencé lundi. Les semaines commencent encore le lundi, pet personne n’a essayé de les faire débuter le mercredi pour voir si ça change la donne. Lundi, c’était le Blue Monday. Un jour qui, selon la savante formule du Dr Arnall qui l’a créée [W + (D - d)] x T(Q) / M x N (W = météo, D-d (D - d) = la différence des dettes contractées à la période des fêtes avec la capacité de remboursement avant la prochaine paye, T = le temps écoulé depuis Noël, Q = le temps écoulé depuis les résolutions du Nouvel An, M = le manque de motivation et N :=le besoin d'agir) est le jour le plus triste de l’année.
En vérité tout allait très bien pour moi. J’avais réussi à me faire un chignon un peu fou (vous n’imaginez pas le mal que j’ai à le faire) mes tartines de Marmite m’avaient donné une pêche d’enfer et j’avais enfilé The-New-Pantalon-que-j’adore (dans le style boyish en velours côtelé vert (depuis près de deux ans, tout ce que j’achète est vert : kaki, sapin, bouteille, lichen, acide...) et chaussé autre chose que des baskets (des boots camel) (oui, on n’est pas à l’abri de sombrer dans une newsletter de blogueuse mode).
Le matin, j’ai d’abord reçu des mails super gentils de gens que je ne connais pas, mais qui avaient lu mes romans et les avaient trouvés formidables “pile poil ce qu’il me fallait pour affronter le Blue Monday”. Ça m’a fait plaisir. Mais genre… vachement plaisir. Ça m’a redonné un peu d’entrain pour avancer sur mon texte en cours. En trois heures j’ai réussi à écrire douze lignes sans les effacer : c’était un bon début.
L’après-midi, j’étais invitée à répondre à des questions pour un Podcast littéraire un peu déjanté : Chapitre 2. On m’a demandé quel était mon super pouvoir, j’ai bien entendu répondu en toute humilité, mais il vous faudra l’écouter pour le découvrir. J’ai adoré mon lundi. (Je vous préviendrai lors de la sortie de mon épisode ;)
Mardi est arrivé et je ne savais toujours pas de quoi j’allais vous parler. Et si je vous parlais de météo. Faut dire qu’ici, il fait 15 degrés dès sept heures du matin (ce qui ne se voit pas sur l’habillement de mon fils qui s’enveloppe d’une écharpe et d’un blouson de ski d’octobre à avril, d’une paire de mitaines et s’affuble d’une casquette qui lui tombe sur les yeux)(la casquette c’est rapport à ses kératites récidivantes qui se déclenchent avec le froid. “Chéri avec 17 degrés, tu peux peut-être enlever ta casquette? / On sait jamais mam) (oui, on sait jamais, des fois que, soudainement à 14 heures, le thermomètre descendrait à zéro). Forte de toutes ces considérations, j’ai mesuré l’intérêt d’organiser un débat sur la température matinale dans vos régions, mais j’ai préféré surseoir à cette possibilité, parce que j’en suis arrivée à la conclusion que vous n’aviez aucune envie de savoir à quel point vous vous geliez les miches et pas moi. Même mon ciel était bleu, ce qui n’est pas courant ici où il est hâve la plupart du temps.
Mercredi, j’ai eu une idée extraordinaire. Comme l’année dernière, j’ai demandé à GPT (GiPiTi) de quoi je pourrais vous parler. Tout le monde connait GPT maintenant ? Parfait, on continue, Voilà ce qu’il m’a répondu :
Il ne s’était pas renouvelé en un an, alors que moi, je n’étais plus la même (pour rappel, maintenant j’écris du feel-good et je mets autre chose que des baskets). Voilà où se trouve la supériorité humaine, ai-je pensé.
Il avait gardé son petit air condescendant quand il parlait “des nombreux sujets” que je ne trouvais toujours pas. Il fallait encore que je vous parle de mon entreprise (saviez-vous que j’accompagne des auteurs ? oui, vous savez!), de mon expertise en la matière (cette année, je crois pouvoir dire que j’en ai une)(vous voyez, quand je vous dis que j’ai évolué), que je vous informe des info à venir (ça, en un an, ça n’avait pas changé, je n’ai aucun salon en vue, ni aucune dédicace et pour l’instant la date de parution du prochain livre n’est pas déterminée). À nouveau il revenait me baratiner au sujet des conseils que je pouvais vous donner. Si j’en avais, crois bien, C*d de GPT, que je les appliquerai ! Peut-être des témoignages de clients satisfaits ? Ah oui, ça je pouvais vous en parler. Rendez-vous à Héyo a 700 évaluations sur Amazon pour une note de 4,3/5. Vous allez me dire, pour les autres tu avais parfois une meilleure note. Oui, mais pas avec 700 évaluations. 700 évaluations, ça signifie aussi qu’au moins 700 personnes l’ont lu et quand on considère que seulement 5 % des lecteurs déposent une évaluation, je vous laisse faire le calcul du nombre de lecteurs…)(voulez-vous que je demande la formule au Dr Arnall précédemment cité ?) Je pouvais aussi vous parler de sa première place dans les ventes depuis que je l’ai rangé dans les feel-good.
Jeudi j’ai eu envie d’aller m’acheter un nouveau pantalon en velours côtelé. Ah, oui, parce que je ne vous ai pas raconté. Je l’ai pris en 36. Six ans que je ne mettais que du 40, j’étais super contente. J’ai dit à la vendeuse “36 ? Ça va me faire ma semaine !” Elle a répondu: “il taille grand, presque deux tailles de plus, mais il vous va.” Ok, moi qui pensais que la petite étiquette signifiait quelque chose, j’ai perdu mon sourire. Mais jeudi, je me suis dit qu’après tout, si ça me faisait plaisir qu’il y ait écrit 36, j'e n’avais qu’à m’en tenir là (n’oubliez pas qu’on est à deux doigts de virer newsletter mode.)
Tout récemment, je me suis inscrite sur Threads, (j’comme tout le monde me direz-vous et vous n’aurez pas tort). C’est une sorte de Twitter Instagram. Là-bas, je pose une question existentielle par jour. Premier jour 6 réponses. Deuxième jour 36, puis quelques jours après 116. Là j’ai pensé que ça n’allait pas être possible de répondre à 116 personnes. Fort heureusement les choses se sont calmées et je navigue maintenant avec 6 à 7 réponses par jour, ce qui est amplement suffisant.
Jeudi soir, je regardais le groupe whatsapp familial et je rigolais franchement. Mon mari m’a demandé : qu’est-ce qui te fait marrer ?”
-Toi et ta connaissance en sport, et notamment en foot.
Comme il connaissait mon problème de sujet de newsletter, il m’a dit :
-T’es pas en train décrire sur le boulodrome, là … ?
J’ai laissé tomber le boulodrome.
Vendredi : Il est 8h45 J’ai rendez-vous chez le kiné dans un quart d’heure. Je ne sais pas comment on s’habille pour y aller. En terme de tenues de sport, je n’ai que des tenues de yoga, qui ne sont pas de la première jeunesse, et je sens que mon pantalon en velours côtelé ne fera pas l’affaire.
10h03: Je suis à nouveau devant mon ordinateur. Il me reste un peu plus de six heures pour trouver une idée extraordinaire. Une de celle que vous adorerez et qui vous fera revenir la semaine prochaine. Beh, oui, c’est quand même le but, que vous reveniez avec des amis que vous aurez invités (mais, non, je ne vous mets pas la pression…) pour que, quand j’aurais des nouvelles de dingue au sujet de mon Entreprise vous puissiez être au courant.
14h50. J’ai un texte sans queue ni tête. j’ai bien peur que vous deviez vous en contenter.
16h17 : je pars chez Décathlon acheter une tenue de sport et une longue vue. Oui, mon fils s’est mis en tête que ça lui serait d’une grande aide. Il y a des longues vues à Décathlon ?
Bonne semaine, je vous embrasse
La semaine des copines :
Nathalie : Étant du 16 janvier, pour moi, et même si d’avoir eu 54 ans ne me réjouit pas vraiment, c’est toujours la meilleure ;/) je reçois tout plein de témoignages d’affection dont j’ai besoin pour attaquer la nouvelle année ✨ et cherry on the cake aujourd’hui c’est Hamam Gommage Massage Tajine avec ma BFF expat en Albanie venue exprès enfin si j’arrive à avoir un bus et un train de Versailles à Paris cause ☃️🙏
Laurence : everyday january… 😂
Isabelle : Copines , café en terrasse au soleil pour bouquiner "prendere la tintarella" et mettre entre parenthèses tous les grands et p’tits tracas du quotidien.
Sonia : Compliquée effectivement il y a une malédiction
Claude : Semaine compliquée entre le masque de Belphegor et les paupières en c...les de mouches ou d'hirondelles au choix ,vivement la semaine prochaine
Emilie : Une semaine de plus ou de moins, ça dépend du sens dans lequel on préfère compter. 😘
Cécilia : Janvier c’est 31 blue Monday….
Nathalie : Préparer un rdv important...s'apercevoir que des documents nécessaires ont disparu comme par enchantement. Croire que de nouvelles rencontres vont peut être bouleverser ma vie...reconstruire, rassembler, espérer...et y croire.🤔🤫🫣
Une semaine "normale" pas de thématique "formidable". La vie quoi !
Pas de soucis on reviendra vous lire la semaine prochaine 😉
Moi j’adore cette newsletter, ta semaine racontée ainsi est tres romanesque et avec ton pantalon en velours côtelé , vert, tu fais une héroïne absolument parfaite.je reviendrai.
Je reviens toujours
Ma semaine? 7 jours de blue monday - heureusement il y a ta newsletter... ici on vit au rythme des nouvelles du jour depuis le 3 janvier. Je t’embrasse