Bonjour et bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”. Je suis Nathalie LONGEVIAL, écrivaine, romancière et coach en écriture.
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Pendant mes périodes d’écriture, il arrive qu’une phrase me stoppe dans mon élan. Alors, c’est comme si je prenais une vérité en pleine face. Dernièrement, j’ai écrit quelque chose qui a produit cet effet : “ la vie n’est rien d’autre qu’une course de haies. Il faut franchir les obstacles les uns après les autres.”
Dans mon histoire, mon héroïne est une femme qui a besoin de cadres et de béquilles pour avancer dans la vie. Elle est persuadée que le chaos l’avalerait toute crue si elle renonçait à sa vie remplie de discipline. Elle met des alertes sur son téléphone pour tout un tas de choses : sortir la poubelle jaune le mercredi soir, téléphoner à sa copine, changer les draps ou prendre son médicament. Elle mange à heures fixes des aliments qu’elle croit être bons pour sa santé, et se couche à la seconde où son alerte le lui rappelle.
En l’écrivant, j’ai pris conscience que, l’idée des sauts de haies, c’était un peu ma façon d’appréhender la vie. Pas l’histoire des alarmes, ou des cadres à respecter, non, je suis beaucoup trop bordélique et éprise de liberté pour ça, mais l’idée du saut de haie, oui. C’est décomposer chaque situation en des dizaines d’autres : des grosses et des plus petites, des simples qui se mêlent à de plus ardues, des dont j’ai peur, des qui font sourire.
C’est à rapprocher du principe des listes, quand dans une to do list particulièrement chargée, on inclut “prendre ma douche”, rien que pour le plaisir de rayer la mention avec un sourire satisfait.
Mes sauts de haies.
Quand je pars en voyage, je décompose tout, et la première étape est immuable, me réveiller à l’heure. En bonne insomniaque, j’ai toujours peur qu’un effet paradoxal me rende incapable de me lever ce jour-là. Vient ensuite charger les valises dans la voiture. Super simples, tes étapes, allez-vous me dire et je ne vais pas prétendre le contraire. Effectivement, c’est mon principe : tout dissocier en micros objectifs que je me sais capable de relever, ce qui m’encourage pour les autres, ceux qui me font flipper.
Par exemple lors de mon premier voyage à New-York, seule avec ma fille Ariane, j’avais accumulé les choses faciles à réaliser pour minimiser l’impact de ce qui me faisait peur : 1) arriver à l’heure à la gare 2) trajet en train Bayonne-Paris. 3) trajet en métro de la gare à l’appartement Inès 4) repas + nuit dans l’appartement vide 5) trajet en Uber appartement-aéroport 6) arriver à l’heure 7) trouver le comptoir pour l’enregistrement, 8) procéder à l’enregistrement 9) attendre 10) embarquer 11) trouver nos sièges et mettre nos bagages dans le compartiment 12) sept heures de vol 13) atterrissage 14) passer la douane et faire les formalités 15) trouver un taxi 16) rejoindre Inès et Lucas à Brooklyn … (Cherchez ce qui me faisait flipper)
Chaque étape passée me procure un sentiment de bien-être qui me porte pour les suivantes : si j’ai réussi la précédente, la prochaine passera crème, comme disent les jeunes.
À chaque étape un objectif clair et précis : mettre mon bagage dans le compartiment, par exemple ou arriver à l’heure. Pourtant chaque phase est une prise de risque, aussi petit soit-il et, quand je l’ai dépassé je mentalise : “ça, c’est fait”. Une phrase à mi-chemin entre le mantra et l’encouragement.
Il me semble que ce faisant, je dédramatise l’enjeu. L’objectif final est ainsi occulté par toute une série de taches à effectuer. En me concentrant sur chaque étape l’une après l’autre, je m’empêche de voir l’immensité qui se trouve devant moi. Un peu comme le Petit Poucet, qui, en suivant à la trace ses cailloux, ne voit pas la forêt sombre qui l’entoure.
Et vous, est-ce que vous fonctionnez comme ça ?
Ce qu’en pensent les copines
Pour elles, si la vie devait être un sport, elle serait :
Claude : La course d’obstacles.
Nathalie : La marche fractionnée! Tu marches, tu cours, tu te reposes, en loop ♾️😘 (j’adore, quelle belle idée !)
Gaëlle : Pas la pétanque c’est sur 😂 Du VTT en montagne ?! C’est une alternance de montées, de descentes, parfois du plat où on a le temps de profiter de la vue. De l’adrénaline, des déséquilibres, des accélérations et des côtes où on en bave. Et une fois arrivé, on se dit que finalement c’est passé trop vite et qu’on aurait dû plus en profiter. J’espère que j’ai pas plombé l’ambiance 😅
Langarika : Moi je dirai le surf ,les sports de glisse, pour la fluidité, la vitesse, la vague parfaite, une neige de cinéma et puis le tourbillon de la chute sa violence ses maux et la force à chaque fois retrouvée pour se relever.
Blandine : Un enchaînement sur la poutre 🤸🏻♂️
Christelle : Mais la vie s’apparenterait selon moi à du surf : tomber, se relever, tomber… Je reprendrais la phrase de Luca Di Fulvio dans le soleil des rebelles :
« peu importe combien de fois un homme tombe, ce qui compte, c’est qu’il se relève une fois de plus que le nombre de fois où il est tombé »
Caroline : Du rafting !
Amal : L’apnée sans hésiter.
Ariane : Du roller de vitesse 🛼 parfois tu te fais des ampoules et d’autres fois tu te bousilles les genoux, mais souvent, ça glisse.
Cathy : Une course d’obstacles ! Ou descente vtt😊
Pirekemoa : De la course a pied avec de l’endurance heureuse ou non et du fractionné…
Marie Aline : La plongée, parfois en eau claire et paisible, et parfois en eau trouble, avec des courants contraires. Mais quelle que soit la plongée, tu ne sais jamais à quoi t’attendre ni ce que tu vas rencontrer .
Et puis, …
J’ai la grande joie que Rendez-vous à Héyo ait été sélectionné par Amazon pour être mis en avant sur sa plateforme en raison de ses bonnes statistiques.
L’Ebook est donc à 2 euros (au lieu de 3,99€) jusqu’au 30 novembre.
Si vous ne l’avez pas encore lu, c’est peut-être le moment : vous ne risquez pas grand-chose 😉. Si vous aimez les ambiances de village, les histoires de vie, de réconciliation et d’amour, n’hésitez plus ! Cliquez !
Je vous embrasse,
Nathalie ⭐️
Ça fait penser à la méthode Kaizen ou méthode des 3 petits pas. Je fais ça parfois découper en micro pas, même un mini mini effort accompli : Ca reste un effort accompli. C’est aussi une sorte d auto bien traitance dans les moments adverses.
Bon week-end Nathalie . Besos y abrazos.
Ah non je fonctionne pas du tout comme ça : je prends les choses comme elles viennent et je n’anticipe pas les déroulés des événements. Je comprends que ça puisse diminuer les angoisses. Quoique je me demande si en fait ça ne les majorerait pas pour moi , je crois que ça m’épuiserait de tout prévoir en mode chronologique, surtout quand il y a des rebondissements. La au moins en ne prévoyant rien , je m’adapte le plus souvent à la bonne ou la mauvaise nouvelle.
Comment ça se passe pour toi si il y a un petio dans le déroulé ?
Par contre je me fais des listes de taches ( notamment administratives) pour être sure de ne rien oublier et surtout avoir le plaisir de les rayer ( je suis de plus en plus phobique de la paperasserie et le seul moyen de me faire avancer c’est ça ). Mais pour ça j’ai pas d’impératifs d’ordre pour faire les choses autre que le degré d’urgence que je leur attribue. Quel bonheur de venir à bout d’une liste où tu as même traité les choses moins urgentes.