Chère lectrices, chers lecteurs,
Comme vous l'avez remarqué, le silence a été assourdissant : votre boîte mail, habituellement égayée par le gling de l’arrivée de la newsletter remplie de mes péripéties et mes réflexions profondes, est restée désespérément vide hier. Et pour cause... j’ai oublié d'écrire la newsletter !
Oui, oui, vous avez bien lu. Pas d'enlèvement extraterrestre, pas de complot international, juste un bon vieil oubli à l'ancienne. Je pourrais vous inventer une histoire rocambolesque : la faute à une invasion de licornes roses, à un stage intensif de sieste olympique, ou à une panne d'inspiration après avoir trop regardé de vidéos de chats sur internet (avec Ginette, je suis en boucle).
Mais la vérité est bien moins glamour : j’ai tout simplement oublié, jusqu’à ce matin. Entre une énième relecture des textes de Rimbaud, Balzac, Ponge, Musset et Molière, deux rendez-vous chez un médecin du sommeil, l’achat des pass pour les fêtes de Bayonne, deux articles dans la presse (Femme Actuelle et Pays basque magazine) pour Un tango pour Doro, la garde de ma petite fille qui m’a lessivée, et un mail qui m’a fait pousser des cris de joie, le temps a filé, et la newsletter est passée aux oubliettes. Mon cerveau, tel un disque dur saturé, a décidé de supprimer le dossier "Newsletter" pour faire de la place aux petits bonheurs de la semaine.
Alors, je suis vraiment désolée. À l’instant, je sors d’une réunion avec la rédactrice en chef pour mettre les points sur les i : je lui ai rappelé que l'oubli de newsletter est une faute professionnelle aussi grave que de manger le dernier biscuit dans la boite en fer chez Maminette et passible d’une exclusion. Elle n’a pas fait la maligne, je vous l’assure.
Alors, voyons le bon côté des choses : ça prouve que je suis bêtement une humaine, que je suis faillible et que je ne passe pas ma vie à deux centimètres de mon ordinateur (enfin, pas tout le temps).
Pour me faire pardonner, je vous promets de revenir la semaine prochaine avec des nouvelles exclusives, des surprises croustillantes et qui sait, enfin la révélation tant attendue de la qualité de mon sommeil (avouez, vous en mourez d’envie !)
À la semaine prochaine, je vous embrasse,
Nathalie
Je pensais que t’était passée en mode pause vacances après cette ( très ) bonne semaine !
Rien de grave pour toi au contraire ! Oubli pardonné bien sûr. De mon côté j'ai retrouvé hier ce que je devais faire depuis au moins un mois pour l'association dont je suis secrétaire. J'avais ce sentiment confus d'oublier quelque chose mais quoi ??? Trop d'informations accumulées dans nos esprits sans doute.