Nous y sommes ! Sauf pour quelques chanceux, la saison des parasols et des tongs touche à sa fin. Nous avons basculé doucement mais sûrement dans celle des agendas bien remplis, des réveils matinaux, et des cafés pris à la hâte : voilà, c’est la rentrée !
Bonjour et bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”. Je suis Nathalie LONGEVIAL, écrivaine, romancière et coach en écriture. Cette semaine nous accueillons : Isabelle, Lumm, Emma, Sophia, Maya, Maroussia, Lulu, Emmanuelle, Julia, Valérie, Christine, Charline, Philippe, Kim, Marie, Noémie, Léo, Freg, Claudine, Christel, Isabelle, Émeline, Caroline, Sue, Sophie, Laure, Agnès, Mélodie, Anne, Jennifer, Solène, Martin et Marie-Claude.
Je suis bien d’accord avec vous : je suis partie plus longtemps que prévu. L’été est presque terminé, la rentrée scolaire c’est demain et je reviens, comme une fleur, comme si de rien …
Peut-être faut-il que je vous explique : quand je me suis arrêtée, je me sentais bloquée, entravée. Je manquais d’inspiration. J’avais besoin de refaire vivre le moi pour mieux vous parler à vous. Mon été a été secoué d’événements que je n’avais pas anticipés (on ne les anticipe jamais vraiment en vérité). Ils ont coupé la jolie herbe verte qui croissait sous mes pieds. J’ai fait le dos rond, annulé bon nombre de choses, dont mes vacances, été une amie absente, mais une mère présente et me suis recentrée sur mes essentiels qui se reconnaitront.
L’idée, pour revenir ici, était de ne publier de newsletter que quand elle se serait écrite d’elle même, sans censure, sans penser mille fois à ce que vous alliez en penser justement. Je voulais des mots et des idées qui coulent sous mes doigts. Je voulais des sourires en coin, des larmes aux cils, un coeur qui pétille.
Peut-être avez-vous remarqué que le nombre de followers va grandissant et chose étrange, ça me bloque. Les questions m’oppressent dès que je m’empare de mon clavier. Puis-je raconter ça ? Ce sujet va-t-il les intéresser ? N’est-ce pas trop intime ? Est-ce que mes lettres ont la capacité de faire écho à ce que vivent les lecteurs ? Est-ce que je ne tourne pas trop autour de mon nombril ? Qu’attendent-ils, en fait, d’une newsletter ? Que j’aie une ligne éditoriale digne de ce nom ? Une charte graphique ? Que je sois dans la fiction, dans la réalité ou dans un savant mix des deux ? Alors, le plus souvent, j’effaçais tout, je refermais mon ordinateur et j’allais voir ailleurs si j’y étais (et parfois, j’y étais).
Comme me le disait mon amie Valérie (qui a la lourde tâche de m’écouter bavasser tous les vendredis) : “c’est lourd, une newsletter par semaine depuis deux ans.” Alors voilà, peut-être que cette année, je vais espacer le rythme des newsletters. Ou peut-être pas. Peut-être que j’en ferai deux par semaine ? Qui sait ? Mais une chose est sûre, je vais respecter mon rythme pour ne pas m’assécher et je ne viendrai que si j’ai quelque chose à vous dire pour ne pas écrire une newsletter de plus.
Tout est encore un peu fragile, mais, je crois que ma volonté de vous embarquer dans mon univers est revenue, en même temps que la rentrée et la sonnerie de mon réveil.
Justement, pour certains, l’idée de le remettre à 6h30 est aussi séduisante que de plonger dans un bain glacé. Pour moi, c’est l’occasion rêvée de retrouver un rythme qui, avouons-le, m’aide à remettre un peu d’ordre dans ma vie (et surtout à retrouver mes clés le matin). Le bonheur des horaires définis et de la routine bien huilée est une joie secrète que je n’ose parfois pas avouer.
Que vous soyez du clan des « j’ai déjà rempli mon agenda jusqu’en décembre » ou de celui des « où est mon stylo déjà ? », sachez que je suis ravie de vous retrouver, et surtout, prête à faire de cette année un grand cru de créativité, de collaboration, d’amitié et de succès… après, bien sûr, le deuxième café de la matinée.
La rentrée, ce n’est pas seulement reprendre les newsletters, c’est aussi l’excitation des nouveaux projets qui se profilent à l’horizon. Que ce soit pour enfin attaquer ce dossier resté en suspens tout l’été, ou pour initier un projet qui nous tient à cœur, septembre est le moment idéal pour se lancer. Pour moi, il est plus important que janvier. Un reste de mon enfance et des rentrées scolaires que je n’ai jamais quittées depuis les miennes.
Chez nous, 2024-2025 sera folle ou ne sera pas. Mon petit dernier passera le bac de français en juin (et dire qu’il n’a que treize ans 🤪). Ou peut-être en septembre puisque du fait de son handicap il devrait avoir un aménagement des épreuves dont on ne sait encore rien. L’année 2024-2025 sera pour moi aussi l’occasion de belles émotions : je sortirai trois livres en un peu moins de six mois. En octobre vous pourrez découvrir La Maison sur la place, une histoire qui se déroule dans le charmant petit village basque d’Héyo, tout droit sorti de mon imagination, que vous avez découvert dans Rendez-vous à Héyo et que vous avez adoré (ce n’est pas moi qui le dis, c’est vous et les stats, même un an après). Il sortira en auto édition. Fin 2024 ou début 2025 vous pourrez retrouver Rendez-vous à Héyo en format audio sur toutes les plateformes disponibles. C’est une grande joie pour moi qui suis sensible à la problématique de la déficience visuelle, et une grande fierté aussi, que ce roman ait tapé dans l’oeil d’une maison d’édition spécialisée dans ce domaine. Et puis, en mars 2025, vous ferez la connaissance de Doro et Crescencio dans une histoire où tout est vrai, sauf ce qui est faux. Une histoire d’amour où la grande histoire se mêle à la petite.
Promis, je vous reparle très vite de tous ces excitants projets, parce que, je vais avoir besoin de vous pour faire voyager ces romans et leur offrir la visibilité la plus grande possible. Vous l’avez compris depuis que je vous le rabâche : nous, auteurs inconnus, avons besoin de nos lecteurs et de leur engouement pour faire voyager nos romans. J’en profite pour remercier celles et ceux qui me suivent depuis le premier jour : tout ce chemin, c’est grâce à vous et à vos encouragements.
En attendant, on se retrouve avec le sourire, et peut-être même quelques souvenirs de vacances encore dans la tête. Bonne rentrée à tous, et que le réveil matin soit avec vous !
Je vous embrasse,
Nathalie
PS : Je suis très heureuse d’être de retour dans vos boites mail ♥️
PS 2 : Merci de m’avoir lue jusque-là 🙏 je mesure ma chance.
PS 3 : N’hésitez pas à liker et commenter, c’est aussi une façon de m’encourager dans l’écriture de la newsletter… et de me faire revenir la semaine prochaine 😊
La question du jour :
Quels sont vos projets pour la rentrée ?
J’adore ce retour !
Autant de newsletters que tu aura envie d'écrire ❤️
Pour la rentrée, je dors enfin de la salle d’attente de ma petite tête, alors, plein de rendez-vous, prendre soin de moi et mes proches, et enfin réussir à me remettre à travailler ou du moins souffler sur les nuages qui cache mes idées 💜
Ravie de te retrouver sans fards, j aime beaucoup cela chez toi. Je m’intéresse beaucoup au monde des newsletters. À ce titre je lit beaucoup de choses sur le sujet. Je suis tombée récemment sur une newsletter britannique dont l’auteure est très directe. Elle a écrit qq chose qui m’a interpellé : your audience is important but don’t write for them. À prendre au second degré mais je reste persuadée qu’il ne faut pas réfléchir et foncer sous peine de blocage. Bon week-end