Chères lectrices, chers lecteurs,
Je me suis toujours considérée comme quelqu’un de créatif et j’ai toujours mis la créativité au coeur de ma vie. Déjà, quand j’étais DRH à plein temps, rien ne m’amusait plus que de trouver de nouvelles manières de faire, d’inventer de nouvelles façons de communiquer et de faire entrer les gens dans mon univers.
Bonjour,
Je suis Nathalie LONGEVIAL, romancière, éditrice externe et coach en écriture. Bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”. Nous accueillons aujourd’hui parmi les abonnés à la newsletter : Clémence, Filipa, Gati, Annie, Nancy, Frédérique, Jean-Marc, Coleen et Valérie, .
On avait beau me dire, mets des croix dans ce tableau, remplis ce formulaire, réponds à cette problématique, il fallait systématiquement que je sorte des rails, que j’invente, que j’innove. Je pense que pour celles et ceux qui travaillaient avec moi à l’époque, c’était éreintant d’autant qu’avant de produire quelque chose, je rabâche beaucoup dans ma tête, sans que rien ne soit visible et en deux heures, je lâche les chiens et je présente un dossier en béton, mettant à mal la patience des autres qui ne voient rien avancer pendant le compte à rebours.
Aujourd’hui encore, j’aime à penser que je suis multi carte ascendant touche à tout, lune en doute et vénus en espoir. Selon moi, la créativité est une compétence essentielle dans notre société que j’ai tenté d’inculquer à mes enfants. Qu’est-ce que rebondir après un échec si ce n’est faire preuve de créativité ? Comment sortir d’un bad mood si ce n’est en créant de ses propres mains ?
La créativité n’est pas l’apanage des artistes ou des écrivains. La femme qui rentre du travail et se lance dans une recette inédite l’est tout autant, celle qui change la déco de son salon ou celle qui jardine et agence des pots sur sa terrasse aussi. La créativité est une aptitude universelle : de l’enfant qui crée un monde avec des plaquettes de bois, à la grand-mère qui tricote pour son arrière petite fille, de celle qui invente des jeux pour ses enfants à celle qui leur coud ses vêtements. Le problème de la créativité, c’est qu’elle est souvent négligée sitôt sorti de l’école maternelle, parce que la création permet de s’amuser. Elle n’est pas utile entend-on parfois. Pourtant, croyez-moi, faire quelque chose “d’inutile” dans une société où tout est mesuré et calibré ou tout avoir du sens, et le faire uniquement pour soi, c’est vraiment reposant.
Créer, c’est un état d’esprit plus qu’une compétence. Un état d’esprit qui encourage la curiosité, l’ouverture au monde, cela permet de générer de nouvelles idées. En cultivant notre créativité, nous ouvrons notre porte à une multitude de possibilités et nous nous obligeons à choisir, nous musclons notre motivation. Créer, c’est résoudre des problèmes et s’adapter à de nouvelles situations. C’est ouvrir des portes qu’on croyait fermées. Avouez que c’est mieux que ruminer et se prendre la tête.
En ce moment, j’écris beaucoup car je retravaille un premier jet revenu de mes bêta-lectrices. Ça veut dire que je relis vingt fois le même passage en modifiant parfois de minuscules choses. Je choisis mes mots, je polis mes phrases et je cherche ma propre musique. C’est à ce moment-là que le miracle s’opère, que le texte devient roman. C’est un travail accaparant que beaucoup n’aiment pas, quand moi, je l’adore. Mais dans ces moments-là, j’ai besoin de respirer en faisant autre chose. Alors je me lance des défis : créer ma playlist en retenant une chanson par jour (qui n’est dans aucune de mes autres playlists), écrire des newsletters (une par semaine), trouver une recette de pâtes inédite ou faire du coloriage.
Parce que, oui, j’adore le coloriage. Vraiment. D’ailleurs mes enfants m’ont souvent offert des albums magnifiques et des crayons de couleur pour m’y adonner.
Cette semaine, je me suis lancé un nouveau défi : transformer mon magazine Vogue estival en oeuvre d’art (c’est quand même le magazine où il y a le plus de pages de pub ce qui m’est bien utile !) Sur une idée de Naomi Vona (@mariko_koda), j’ai décidé de détourner les publicités et de les recolorier. Mon objectif est de customiser le magazine entier. J’ignore le temps que cela me prendra, je ne sais pas si je vais m’y tenir (l’année dernière je n’ai tenu mon challenge d’un dessin par semaine que cinq mois), mais je me dis que l’été est un bon moment pour débuter mon “oeuvre”, car travailler sa créativité contribue au développement personnel et qu’elle autre saison que l’été (c’est peut-être aussi parce que c’est le mois de mon anniversaire) cela peut-il se faire ?
Je vous le dis, cet été, restons créatifs !
Et vous, si vous vous lanciez un défi créatif, lequel serait-ce ?
Ce que les copines en pensent :
Caroline : Tout le temps ! L’écriture évidemment et pour ouvrir d’autres canaux peinture, collage, petits bricolages, mais aussi cuisine ou jardinage ! C’est ma manière d’être au monde !
Pirekemoa : Je crée de plus en plus : j’abandonne un métier de bureau pour laisser ma part de créativité se déployer, laissant place a la céramique ; au delà : cuisine jardinage et en vacances : dessin aquarelle petites chroniques poétiques…
Christelle : Oui,... la création me permet de me.vider la tête : le scrapbooking essentiellement ... et je me suis mis le défi de la couture...
Cécilia : Je brode, j’écris, je colorie, je jardine, je décore, je customise, je couds, je m’amuse…
Nathalie : Les enfants petits...c'était couture, tricot...et rappelle toi la broderie. Avec le temps j'ai repris mes crayons, mes pinceaux, j'aimerai commencer l'huile ...un jour.
Génial, la customisation du Vogue ! Je te remercie de nous en parler, car ça me rappelle que j'ai conservé un petit carnet contenant un programme de festival de dessin. Mon intention était de le transformer, mais je ne suis pas encore passée à l'action. Allez, go, je m'y mets !
Tu m'a donné envie d'être créative pourquoi pas reprendre mes toiles.....
Merci pour tes newsletter j'adore ce moment du vendredi
Et quelle belle nouvelle que ton roman soit au stade de la bêta lecture 🥳