Le sport, le sport,

et moi

À 50 ans et demi, j’ai découvert que je n’avais plus vraiment le choix : le sport, il fallait que je m’y mette. Au moins un minimum. C’était une histoire de muscles qui empêchaient mon mal de dos de faire son come back chaque printemps, de rythme qui conserve un coeur de jeune fille, de sable que je virais de mes articulations et de bonne conscience qui me donnait bonne mine. C’était pas une mince affaire, parce que le seul sport que j’avais fait depuis mes vingt ans, c’était élever 4 enfants, les conduire à leurs propres séances de sport ou lever et poser mes doigts en cadence sur un clavier.

Bonjour,

Je suis Nathalie LONGEVIAL, romancière, éditrice externe et coach en écriture. Bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”.

J’ai donc voulu essayer le Sh’bam. En gros, ça consiste à se déhancher sur des rythmes ultra-dynamiques pour tonifier son corps. Sur le papier c’était super complet : de la cardio (ça ne se fait pas sur un slow), ça élimine près de 500 calories par cours de 45 minutes, ça procure de la souplesse (je ne savais même pas que mon corps de quinqua pouvait se mettre dans de telles positions et de la mémoire (pour assimiler les enchainements). Mais, comme tout sport, il fallait en faire deux fois par semaine pour commencer à voir un semblant de résultat.

C’était sans compter sur ma volonté et ma motivation qui étaient aux abonnées absents ni sur mon incapacité  chronique à compter tout en faisant des pas de danse et qui me faisait m’emmêler les pinceaux. J’ai laissé tomber au bout de quatre séances, tout comme j’ai renoncé à la Zumba (même problème).

Mais je n’ai pas abandonné mon idée de faire du sport. Je faisais déjà du yoga depuis une dizaine d’années, je n’avais qu’à me lancer dans le Body Balance. J’ai adoré le Body Balance. Mais ma motivation et ma volonté beaucoup moins, je les ai écoutées.

Bien consciente qu’il fallait que j’y aille mollo (pour ne pas abandonner trop vite), j’ai cherché des sports qu’il était possible de commencer après 50 ans. Par prudence, j’ai d’abord recensé ceux à éviter parce qu’il y a des sports de jeunes et de moins jeunes :

Il vaut mieux éviter de commencer les sports de combat qui sont générateurs de blessures et de stress. Ils nécessitent des pics d’énergie trop importants qui empêchent de poursuivre une activité normale pour le reste de la journée (danger collatéral majeur : s’endormir bouche ouverte devant le 20 heures ou si vous êtes comme moi, avoir du mal à calmer son mental après l’activité et ne pas dormir de la nuit.)

À éviter aussi, les sports exposant à un risque important de chute, parce qu’à partir de 50 ans, il faut bien reconnaitre qu’on casse plus facilement. Bien sûr beaucoup de sports comportent des risques de chute (le Sh’bam par exemple) mais ce n’est pas de ceux-là dont il faut se méfier.

On peut éviter aussi les sports qui nécessitent l’acquisition de gestes techniques complexes (genre les enchainements de Sh’Bam) qui sont plus difficiles à mettre en place, les sports collectifs qui nous font piétiner sur de longues périodes (et accessoirement vous pètent les doigts ou les chevilles), les sports nautiques comme la plongée sous-marine qui ne sont pas recommandés pour les débuter après 50 ans, tu risques une DMLA ou des malaises, voire des crises d’angoisse si tu te retrouves piégée au milieu de la Méditerranée avec ta planche à voile. Laisse tomber.

J’aurais pu courir. Oui, j’aurais pu. Mais non. Merci. Je ne l’ai jamais fait et ce n’est pas maintenant que j’allais commencer, en revanche je marche vite. Très vite. Le dimanche matin à 8h en bord de mer ou d’Adour. Et j’adore ça. D’ailleurs, j’ai lu qu’il valait mieux marcher vite avec un pas long que courir. Moi, ça me va.

Je hais le vélo sauf s’il est bleu-vert, qu’il a des pneus blancs et un petit panier en osier pour y déposer mes courses et que personne ne m’oblige à l’enfourcher quand il pleut (NDLR : il pleut 352 jours par an au Pays basque) ou quand il y a une côte.

En décembre dernier je me suis dit que ça serait une bonne idée de me lancer dans le tir à l’arc. Mon dernier fils en fait, ça serait une façon de partager une activité tous les deux. À l’occasion du Téléthon, il y avait une séance d’essai, j’y suis allée. Depuis, je vais deux fois par semaine chez le kiné pour une épaule droite bousillée.

J’ai bien peur que le patrimoine génétique transmis par mon père se soit miraculeusement évaporé …

En ce qui vous concerne, je ne saurais que trop vous encourager à vous y mettre. Plus tôt vous commencez, moins c’est compliqué. Allez-y tranquille mais de façon régulière et si vous pouviez alterner entre plusieurs activités, ça serait formidable.

Pour ma part, au point où j’en suis question sport, je ne suis pas à l’abri de commencer le pole-dance et je peux vous dire que si j’y arrive, vous pouvez le faire aussi.

Je vous embrasse,

PS : merci pour tous vos gentils mots à l’occasion de mon (re)mariage ♥️

Ce qu’en pensent les copines (elles ne sont pas très sportives elles non plus 😉)

Célia : Ces temps-ci, je fais moins de sport que d'hab et ça m'énerve. Je me sens moins bien, plus fatiguée mentalement.

Valérie : J'ai déjà l'épaule et les pneus blancs ; pour le sport, ça dépend 😁

Émilie : J’en suis où question quoi ? 🫣

Claude : 😂😂

Nathalie : Le sport, ah bonne question... Du vélo (électrique) en bord de Loire, entre 50 et 100 kms par semaine à la belle saison, et sinon rien, 2 épaules Hs et un dos pas mieux... Je n'ai plus 20 ans. J'adore la piscine mais n'ayant pas un corps de rêve je n'y vais pas juste à cause su regard des autres 😢

Isabelle : En ce moment c'est haltérophilie 😂Je déménage 😏Sinon après avoir couru presque l'équivalent du tour de la Terre pour obtenir un corps de rêve sans vraiment le succès escompté, j'ai atteint la sagesse et je ne me fais plus aucun mal. Je marche quand j'en ai envie , je me baigne à la mer, je skie pour les délicieuses sensations que la glisse donne et je danse sur Mama Mia🎵🎶🎵 .Voilà c'est tout !!!

Nathalie : Trop drôle ce post le jour de ma certification d’une nouvelle activité « all in Body & Soul » car l’un ne va pas sans l’autre, c’est LE secret ☀️🧘‍♀️🌳