Chers lectrices, chers lecteurs
Après pratiquement 20 ans de yoga, j’ai arrêté. C’était en janvier dernier. Après avoir eu des reflux gastriques très pénibles lors des séances et m’être blessée à l’épaule, il était temps que j’écoute ce que mon corps avait à me dire. Et je crois bien qu’il me disait stop.
Bonjour,
Je suis Nathalie LONGEVIAL, romancière, éditrice externe et coach en écriture. Bienvenue dans ma newsletter : “From Baiona with love”. Nous accueillons aujourd’hui parmi les abonnés à la newsletter : Juliette, Viviane, Marie-Pierre, Venusia, Géraldine, Marie Hélène, Adeline, Véronique et Anne.
Ça m’arrive parfois : tout d’un coup, ce que je faisais depuis des années et qui était un pilier de ma vie, ne présente plus aucun intérêt. J’en ai fait le tour, je n’apprends plus, je ne m’amuse plus et paf, je somatise parce que je m’accroche, je m’acharne, je mets un temps infini à lâcher le morceau. Je ne peux pas arrêter comme ça, n’est-ce pas ? Ce n’est peut-être qu’une passade, un coup de moins bien, un peu de fatigue. Peut-être que dans six mois, ça ira mieux ? Mais en vérité, quand j’en suis là, c’est que le chemin vers la fin est déjà entamé.
Mon corps voulait donc que j’arrête le yoga, mais à mon âge, je ne pouvais pas rester sans rien faire. Il allait reprendre les kilos que j’avais difficilement réussi à virer, et c’était sans compter sur mon cerveau qui a besoin de temps en temps de se mettre sur pause, ce que j’ai du mal à faire sans une activité sportive (enfin, sportive, vous m’avez compris). Au bout d’un temps certain, fait de longues négociations entre lui et moi, nous avons avons décidé d’un commun accord de tenter une nouvelle aventure : celle du Qi Gong.
Qi Gong signifie « méthode et efficience du souffle » et regroupe des techniques traditionnelles de gymnastique, de respiration, de méditation, de visualisation, de transe, de guérison charismatique et de combat qui proviennent de contextes taoïstes, bouddhiques, néoconfucéens, savants ou populaires.
NB : Peut-être que si j’avais lu cette définition avant de me lancer… je n’y serai pas allée. Ça faisait beaucoup de mots pour une seule activité.
Du Qi Gong, j’en avais déjà fait avec mon amie Laurence, et j'avais beaucoup aimé. De plus, un de mes films préférés au monde est “Le nouveau stagiaire” (je ne me l’explique pas, mais j’ai dû le regarder plus de vingt fois). Dans ce film, Robert de Niro fait du Qi Gong (deux fois) à Central Park, et quand on le voit faire, ça a vraiment l’air facile. Tout comme lui, je me voyais réaliser les mouvements avec grâce, sur une pelouse parfaitement entretenue au milieu d’arbres centenaires. Pas à Central Park bien sûr, mais idéalement, sur les allées Paulmy, pourquoi pas ? Ma première séance a eu lieu dans un gymnase. On était loin des arbres centenaires, mais il y avait des paniers de basket et une vague odeur de pieds.
Pour une fois, avant d’y aller, je ne me suis pas demandé ce que j’allais mettre. Mon vieux pantalon de yoga et un pull suffiraient. Bon, le pull, c’était pas l’idée du siècle, parce que malgré la fraîcheur, j’ai énormément transpiré.
Arrivée à la salle, la première réflexion que je me suis faite c’est : tiens, voilà une activité où il y a plus de mecs que de filles et toutes les tranches d’âge y sont représentées.
NB : penser à proposer le Qi Gong à mon amie solo qui se reconnaîtra. Pas de bol pour moi, j’étais accompagnée de mon amoureux qui voulait essayer le Qi Gong lui aussi.
Le faire en extérieur n’était pas la seule idée que je devais abandonner. Il y avait aussi la grâce. La lenteur, les gestes qui s’enchainent sans accroc, la fluidité, la sérénité sur le visage, l’épanouissement, vous les voyez ? En rêve ! Ça non plus c’était pas gagné. Je me faisais plutôt penser à un hippopotame transpirant ascendant singe grimaçant. Aucun de mes mouvements n’étaient fluide ni gracieux. J’espère que ça vient au bout d’un peu pratique, mais typiquement, pas en une séance.
Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai été à contretemps, où je me suis retrouvée face à face avec mon amoureux hilare (qui était dans le bon sens) ou mon voisin non moins étonné de se retrouver face à moi. Inutile de me demander combien de fois l’instructrice m’a demandé de baisser les épaules, ni le nombre de fois où j’étais en apnée, je n’ai pas compté. J’étais suffisamment occupée avec mes pieds qui ne se soulevaient pas en cadence, mes mains, dont je montrais les paumes alors qu’il fallait montrer le dos (ou inversement, je ne me souviens plus tout à fait) et mon visage donc, duquel je devais effacer toute trace de souffrance (front plissé, lèvres pincées…) et endiguer le flot de pensée qui allait avec.
Bref, j’ai commencé le Qi Gong. J’y retourne demain. Histoire à suivre.
Je vous embrasse,
Nathalie
Quelle activité extra scolaire les copines ont-elles commencé?
Éléonore : L’aquarelle ! J’ai commencé cette semaine , et je vais poursuivre avec le Tarot de Marseille …. Comme si je n’avais pas assez à faire de mes journées
Amal : Tres ambitieuse activité extra : Je veux apprendre à marcher sur les mains, pour l’instant j’arrive qu’à tenir en statique 5 sec mais je m’exerce tous les lundi 1h 😉 à suivre et donc cul par dessus tête .
Claude : Mon programme scolaire est très chargé, rien de neuf à part qq escapades au bord du lac, interrompues pour faute de véhicule et il pleut des cordes
Céline : Pas d’activités extra scolaires pour moi… il semblerait que ce soit normal quand on se lance en tant qu’indépendante que plus rien n’existe d’autre que le travail… au début… du moins je l’espère !
Cécilia : Pas d’activités extra scolaires pour moi… il semblerait que ce soit normal quand on se lance en tant qu’indépendante que plus rien n’existe d’autre que le travail… au début… du moins je l’espère !
So : Scoute un jour, scoute toujours .Mon activité extrascolaire consiste à accompagner les groupes du territoire dans l’animation de la vie spirituelle de leurs groupe. On m’appelle Cleophas.
Sonia : Mon activité extrascolaire aider ma fille sur ses devoirs la seconde promets déjà d'être intense il va falloir que je puise loin dans ma mémoire....
Je 🎵 chante 🎵 ( du soir au matin… ou presque). J’ai trouvé 2 chorales et comme je ne savais pas choisir je vais sûrement aller aux deux : une en solo et une en compagnie du chéri.
Ah et puis je continue le yoga en attendant de pouvoir reprendre une activité physique compatible avec mon dos.
J’ai pour ma part toujours eu du mal avec le yoga. D’une part je suis souple comme un balai 🧹, d’autre part je suis d’un caractère plutôt nerveux et le rythme lent du yoga m’est parfois difficile à supporter. Pourtant, j’éprouve souvent un apaisement après une séance. Je me dis du coup que ça me fait quand même un peu de bien. Mais l’enthousiasme à la pratique n’étant pas transcendant, je suis d’une irrégularité exemplaire. C’est sans doute la raison pour laquelle je n’arrête pas de recommencer à m’y mettre 😅 #UnJourSansFin.