Quelle émotion à la lecture de ce texte ! Et cela me questionne, qu'est-ce qui me touche autant ? Je vis pourtant dans la maison de mes rêves, dans un lieu que j'ai choisi et dans lequel j'ai mes racines. C'est peut-être tout simplement ton talent à transmettre tes propres émotions ?
C'est gentil Véronique, mais peut-être est-ce le fait d'imaginer perdre ce à quoi tu tiens tant ? Un peu comme quand on pleure à certaines funérailles de quasi inconnus ? Belle semaine !
Comme ton texte me parle... mpi aussi j’ai laissé quatre murs et un toit , dans une region peu riante, dans une ville qui l’etait encore moins. Mais j’avais appris à aimer la rudesse de la vie là haut, le rouge des briques quise mariait si bien au gris du ciel, la douceur des nuages et le soleil dans le coeur des gens. Notre maison etait notre refuge . J’aimais que le rez de chaussée résonne des jeux des enfants, j’aimais le vestibule plein de la voue noire du jardin les jours de pluie, j’aimais la grande baie vitree et les carreaux de ciment, j’aimais son entree un peu de guingois et son allure autre de vieille dame digne qui m’oblgeait pourtant a « vivre dans les escaliers ». Nous sommes partis par choix , rejoindre une région qui nous tient à coeur et ou nous sommes heureux. Mais je proclamme que je n’aime pas la nouvelle maison, ue regrette le charme de l’autre... dans deux ans nous bougerons de nouveau , et je sais que je pleurerai les arbres du jardin , le calme et la praticité du quartier, la veranda et le salon plein d’ados , la clé dans la chatière qui permet a n’importe qui de passer â l’improviste , l’alternance des jours de calme et des week ends de tourbillon . Ce ne sont que des murs , et tellement plus !!!!
Je me souviens de cette maison dont tu parlais au début de notre rencontre "virtuelle". Je crois que moi aussi, quand nous partirons d'ici, parce que nous en partirons même si aucune dead line n'est fixée, je la regretterai et j'aurais autant de difficulté qu'avec la précédente. Bonne journée !
J’ai revu le we dernier la maison de famille habitée aujourd’hui par mon oncle, tellement de choses sont remontées à la surface, si ma grand mère voyait l’état de son jardin elle en serait malade, pour moi la maison n’est plus, plus ce qu’elle était alors pour me remonter le moral je suis allée voir la plage qui allait avec.
Si je devais changer de maison aujourd’hui je voudrais une vue sur la mer, c’est la seule chose qui pourrait me faire laisser celle où nous vivons aujourd’hui.
Quelle jolie lettre une fois de plus. Les histoires de maisons c’est une succession de déchirement dans ma vie d’exilée, alors aujourd’hui et tous les soirs de ma vie que la journée aie été bonne ou merdique quand je passe la porte de chez moi je me dis : there is no place like home.
Désolée pour l’anglicisme mais c’est en anglais que j’ai entendu cette phrase adolescente pour la première fois dite par feu mon frère d’Amérique .
Tu vois, parfois, je me suis dit que j'allais écrire sur l'exil ... mais est-ce un exil de partir à 300 km ? C'est stupide quand on pense aux exils si difficiles que vivent d'autres personnes. et pourtant ...
J’ai eu le cœur retourné quand mes parents ont vendu leur maison brestoise , où je n’avais pourtant jamais vécu, ayant eu mon propre appartement à 2km de chez eux. Alors je crois comprendre ce que tu partages ici .
Peut-être est-ce le fait surtout de savoir que je n’avais plus de point d’attache dans cette région de France ?
Je crois que je n’arriverai jamais à quitter l’actuelle, j’y suis bien trop attachée.
C'est un sujet très émotionnel les maisons, elles représentent vraiment une part de nous. J'en parlais mercredi sur Insta : moi je n'ai pas encore trouvé "la mienne", par contre je pense que lorsque ce sera fait j'aurai un pincement au cœur de quitter mon appartement actuel dans lequel j'ai vécu beaucoup de choses (alors que le précédent, beaucoup moins et j'y reste liée parce qu'il est la porte en face de l'actuel, et j'y suis d'ailleurs revenue plusieurs fois)
Quelle émotion à la lecture de ce texte ! Et cela me questionne, qu'est-ce qui me touche autant ? Je vis pourtant dans la maison de mes rêves, dans un lieu que j'ai choisi et dans lequel j'ai mes racines. C'est peut-être tout simplement ton talent à transmettre tes propres émotions ?
C'est gentil Véronique, mais peut-être est-ce le fait d'imaginer perdre ce à quoi tu tiens tant ? Un peu comme quand on pleure à certaines funérailles de quasi inconnus ? Belle semaine !
Comme ton texte me parle... mpi aussi j’ai laissé quatre murs et un toit , dans une region peu riante, dans une ville qui l’etait encore moins. Mais j’avais appris à aimer la rudesse de la vie là haut, le rouge des briques quise mariait si bien au gris du ciel, la douceur des nuages et le soleil dans le coeur des gens. Notre maison etait notre refuge . J’aimais que le rez de chaussée résonne des jeux des enfants, j’aimais le vestibule plein de la voue noire du jardin les jours de pluie, j’aimais la grande baie vitree et les carreaux de ciment, j’aimais son entree un peu de guingois et son allure autre de vieille dame digne qui m’oblgeait pourtant a « vivre dans les escaliers ». Nous sommes partis par choix , rejoindre une région qui nous tient à coeur et ou nous sommes heureux. Mais je proclamme que je n’aime pas la nouvelle maison, ue regrette le charme de l’autre... dans deux ans nous bougerons de nouveau , et je sais que je pleurerai les arbres du jardin , le calme et la praticité du quartier, la veranda et le salon plein d’ados , la clé dans la chatière qui permet a n’importe qui de passer â l’improviste , l’alternance des jours de calme et des week ends de tourbillon . Ce ne sont que des murs , et tellement plus !!!!
Je me souviens de cette maison dont tu parlais au début de notre rencontre "virtuelle". Je crois que moi aussi, quand nous partirons d'ici, parce que nous en partirons même si aucune dead line n'est fixée, je la regretterai et j'aurais autant de difficulté qu'avec la précédente. Bonne journée !
J’ai revu le we dernier la maison de famille habitée aujourd’hui par mon oncle, tellement de choses sont remontées à la surface, si ma grand mère voyait l’état de son jardin elle en serait malade, pour moi la maison n’est plus, plus ce qu’elle était alors pour me remonter le moral je suis allée voir la plage qui allait avec.
Si je devais changer de maison aujourd’hui je voudrais une vue sur la mer, c’est la seule chose qui pourrait me faire laisser celle où nous vivons aujourd’hui.
Une vue sur la mer ... ♥️
J'ai encore rêver d'elle cette nuit, très belle newsletter ❤️
Elle n'a rien fait pour ça 🎼 ♥️
Quelle jolie lettre une fois de plus. Les histoires de maisons c’est une succession de déchirement dans ma vie d’exilée, alors aujourd’hui et tous les soirs de ma vie que la journée aie été bonne ou merdique quand je passe la porte de chez moi je me dis : there is no place like home.
Désolée pour l’anglicisme mais c’est en anglais que j’ai entendu cette phrase adolescente pour la première fois dite par feu mon frère d’Amérique .
Tu vois, parfois, je me suis dit que j'allais écrire sur l'exil ... mais est-ce un exil de partir à 300 km ? C'est stupide quand on pense aux exils si difficiles que vivent d'autres personnes. et pourtant ...
J’ai eu le cœur retourné quand mes parents ont vendu leur maison brestoise , où je n’avais pourtant jamais vécu, ayant eu mon propre appartement à 2km de chez eux. Alors je crois comprendre ce que tu partages ici .
Peut-être est-ce le fait surtout de savoir que je n’avais plus de point d’attache dans cette région de France ?
Je crois que je n’arriverai jamais à quitter l’actuelle, j’y suis bien trop attachée.
Je te comprends tellement, d'autant que cette maison a accueilli Miss D. 😊
C'est un sujet très émotionnel les maisons, elles représentent vraiment une part de nous. J'en parlais mercredi sur Insta : moi je n'ai pas encore trouvé "la mienne", par contre je pense que lorsque ce sera fait j'aurai un pincement au cœur de quitter mon appartement actuel dans lequel j'ai vécu beaucoup de choses (alors que le précédent, beaucoup moins et j'y reste liée parce qu'il est la porte en face de l'actuel, et j'y suis d'ailleurs revenue plusieurs fois)
Très chouette d’écouter cette lettre .
Rien qu’une maison avec tout le vécu dedans … c’est pas rien .
Moi je ne me remets toujours pas de la perte de ma maison d’enfance .
Merci Nathalie