Certaines remarques me font penser à mon arrivée en Corse, et ce qui peu à peu nous fait passer de "récente arrivée " à "installée"....Et ce que tu dis sur la plage m'a évidemment interpelée : j'attends pour y retourner que les "touristes" soient partis !!! ;)
Pour rien au monde je ne repartirai d’ici . Ma famille s’est créée ici , ma fille y grandit et tant qu’elle est ici ( un jour elle partira peut-être faire des études loin d’ici ) ici c’est chez moi.
Pourtant, en ce moment je subis l’exil loin de ma famille ( ma mère surtout , mes frères aussi ). J’ai des amis autour de moi mais quoi qu’on en dise , dans le quotidien d’une aidante d’un mari atteint d’une maladie neurovégétative , peu de gens peuvent t’aider comme le ferait ta famille. C’est peut-être une donnée qu’on ne prend pas assez en compte quand on part s’installer ailleurs et qui te rattrape cruellement quand tu y es confrontée.
"s'expatrier" vaste programme, qui tire sur ma corde sensible, j'ai tenté la grande aventure de l'expatriation au USA, j'ai tenu 2 mois.... j'aurai tant à dire ! Ce que je comprends c'est que tout changement demande un temps d'adaptation, accepter que les choses mettent du temps à se mettre en place, laisser du temps au temps, prendre le temps de prendre le temps... Merci pour cette newsletter hebdomadaire, toujours un plaisir.
Oui, il faut prendre son temps et accepter de perdre pour gagner autre chose. Ça m'a pris 5 ans et j'ai de temps en temps des rechutes ;) Merci beaucoup de me lire.
Fille de militaire muté tous les deux ou trois ans, je n'ai pas d'amis d'enfance, pas de racines. J'ai passé mon adolescence et mon début de vie d'adulte en Lorraine et nous sommes venus nous installer en Gironde. 21 ans que nous y sommes et effectivement, cela fait du bien d'entrer dans une boutique où l'on vous reconnait. Cependant, j'ai encore l'impression que personne ne me connait et que je connais peu de gens. Je ne me sens pas chez moi. Je ne sais pas si je me sentirai chez moi quelque part un jour. Mon rêve serait de partir un jour m'installer dans mon département de naissance mais il faudra encore faire son trou. La beauté des paysages ne suffira pas. Je me demande si chez soi, ce n'est pas juste n'importe où pourvu qu'on soit avec ceux qu'on aime finalement.
Certaines remarques me font penser à mon arrivée en Corse, et ce qui peu à peu nous fait passer de "récente arrivée " à "installée"....Et ce que tu dis sur la plage m'a évidemment interpelée : j'attends pour y retourner que les "touristes" soient partis !!! ;)
Moi aussi, j'attends que tout le monde parte pour y retourner (ok, je ne risque aucun coup de soleil parce que le soleil sera reparti lui aussi ;)
Pour rien au monde je ne repartirai d’ici . Ma famille s’est créée ici , ma fille y grandit et tant qu’elle est ici ( un jour elle partira peut-être faire des études loin d’ici ) ici c’est chez moi.
Pourtant, en ce moment je subis l’exil loin de ma famille ( ma mère surtout , mes frères aussi ). J’ai des amis autour de moi mais quoi qu’on en dise , dans le quotidien d’une aidante d’un mari atteint d’une maladie neurovégétative , peu de gens peuvent t’aider comme le ferait ta famille. C’est peut-être une donnée qu’on ne prend pas assez en compte quand on part s’installer ailleurs et qui te rattrape cruellement quand tu y es confrontée.
a partir du moment où non se déplace, que ce soit choisi ou pas, il subsiste un arrachement, l'exil est chez moi devenu intérieur .
J'ai beaucoup pensé à toi avant d'écrire cette newsletter. Quelle légitimité avais-je à parler d'exil ? Je t'embrasse
"s'expatrier" vaste programme, qui tire sur ma corde sensible, j'ai tenté la grande aventure de l'expatriation au USA, j'ai tenu 2 mois.... j'aurai tant à dire ! Ce que je comprends c'est que tout changement demande un temps d'adaptation, accepter que les choses mettent du temps à se mettre en place, laisser du temps au temps, prendre le temps de prendre le temps... Merci pour cette newsletter hebdomadaire, toujours un plaisir.
Oui, il faut prendre son temps et accepter de perdre pour gagner autre chose. Ça m'a pris 5 ans et j'ai de temps en temps des rechutes ;) Merci beaucoup de me lire.
Un plaisir de lire ta nouvelle newsletter 🙌
C'est gentil, merci beaucoup Pascale. Bises
Fille de militaire muté tous les deux ou trois ans, je n'ai pas d'amis d'enfance, pas de racines. J'ai passé mon adolescence et mon début de vie d'adulte en Lorraine et nous sommes venus nous installer en Gironde. 21 ans que nous y sommes et effectivement, cela fait du bien d'entrer dans une boutique où l'on vous reconnait. Cependant, j'ai encore l'impression que personne ne me connait et que je connais peu de gens. Je ne me sens pas chez moi. Je ne sais pas si je me sentirai chez moi quelque part un jour. Mon rêve serait de partir un jour m'installer dans mon département de naissance mais il faudra encore faire son trou. La beauté des paysages ne suffira pas. Je me demande si chez soi, ce n'est pas juste n'importe où pourvu qu'on soit avec ceux qu'on aime finalement.
Peut-être que si mon père n'avait pas été un invétéré sédentaire, partir aurait été moins difficile... Qui sait.